Le village d'Ota


 

  Située à mi-chemin entre Ajaccio et Calvi, la commune d'Ota est nichée au creux d'une vallée entourée de maquis abondant, d'oliviers, et dominée par de hautes falaises,crêtes dénudées et autres aiguilles rocheuses, pour s'ouvrir sur le golfe de Porto.

Ota se trouve dans le "delà des monts", ou Corse occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques.

Ici, le socle constitué de granites alcalins a été profondément entaillé par la rivière le Porto qui en amont, a creusé des gorges vertigineuses : les gorges de la spelunca.


La Spelunca

Porte d'entrée de la spelunca, vous y découvrirez, à travers torrents, vallées encaissées, pitons rocheux et ponts génois, tout le charme de ses paysages alentours. C'est le point de départ de nombreuses balades dont les fameuses gorges de la spelunca ou la lonca, étapes du Mare e Monti Nord.




Le Porto

Le Porto coule au bas de l'oliveraie, à 250 m des tentes, et l'on se baigne dans de très belles vasques d'eau au milieu de rochers polis par l'érosion.


                  Hergé en juin 1977 sur le livre d'or de l'hôtel "Le Méditerranée" à Porto en Corse, à l'occasion d'un séjour qu'il avait passé sur ce site.
Hergé en juin 1977 sur le livre d'or de l'hôtel "Le Méditerranée" à Porto en Corse, à l'occasion d'un séjour qu'il avait passé sur ce site.

La marine de Porto

Blotti au creux du golfe qui porte son nom, le hameau de Porto est la façade maritime de la commune d'Ota.

Avec les prestigieux sites que sont la réserve naturelle de Scandola, le golfe de Girolata et les Calanques de Piana, l'ensemble du golfe a été classé, en 1983, Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO.


          Possibilités d'excursions en mer,  centres de plongée,  locations bateaux/canoës/kayaks,  mur d'escalade sur la plage...


Les calanches de piana

« À la nuit tombante, j'ai traversé les calanches de Piana. Je m'arrêtai d'abord stupéfait devant ces étonnants rochers de granit rose, hauts de quatre cents mètres, étranges, torturés, courbés, rongés par le temps, sanglants sous les derniers feux du crépuscule et prenant toutes les formes comme un peuple fantastique de contes féeriques, pétrifié par quelque pouvoir surnaturel. J'aperçus alternativement deux moines debout, d'une taille gigantesque ; un évêque assis, crosse en main, mitre en tête ; de prodigieuses figures, un lion accroupi au bord de la route, une femme allaitant son enfant et une tête de diable immense, cornue, grimaçante, gardienne sans doute de cette foule emprisonnée en des corps de pierre. Après le Niolo dont tout le monde, sans doute, n'admirera pas la saisissante et aride solitude, les calanches de Piana sont une des merveilles de la Corse ; on peut dire, je crois, une des merveilles du monde. »


— Guy de Maupassant, Le monastère de Corbara. Texte publié dans Le Gaulois du 5 octobre 1880